L’hypothèse symbiotique. Écologie, architecture, philosophie

© Xavier Bonnaud
L’installation humaine, par ses modes de vie et ses cultures d’aménagement, pèse aujourd’hui sur la planète au point de détruire, à une vitesse inquiétante, les aménités du système Terre et la possibilité d’un avenir habitable. Cette mécanique de désolation et d’atrophie des milieux de vie nous inquiète et nous mobilise : elle nous engage dans un chantier intellectuel qui exige d’intenses synergies entre disciplines.
Ce colloque international vise à en mobiliser trois, l’écologie, l’architecture, la philosophie, autour d’une hypothèse qui envisage la qualité symbiotique des relations entre parties prenantes comme condition contemporaine à l’action architecturale.
Il est le fruit d’une collaboration entre plusieurs partenaires et de leurs soutiens scientifiques et financiers : L’équipe de recherche Gerphau, l’ENSA Paris-la Villette, l’ENSA Nantes, le PUCA, le réseau de recherche ARENA, la Cité de l’architecture et du patrimoine et le ministère de la Culture.
Cette mécanique de désolation et d’atrophie des milieux de vie nous inquiète et nous mobilise : elle nous engage dans un chantier intellectuel qui exige d’intenses synergies entre disciplines. Ce colloque international vise à en mobiliser trois, l’écologie, l’architecture, la philosophie, autour d’une hypothèse qui envisage la qualité symbiotique des relations entre parties prenantes comme condition contemporaine à l’action architecturale.
Comment mieux comprendre et contribuer à des relations mutuellement bénéfiques entre des formes de vies (leurs organisations, leurs assises matérielles et sociales) qui, aussi différentes soient-elles, partagent des interdépendances, des vulnérabilités et des vitalités déterminantes.
C’est un enjeu matériel, relationnel, culturel et théorique, de fait pluridisciplinaire, qui s’inscrit aussi dans les mouvements paradigmatiques qui s’énoncent autour des nouvelles humanités environnementales et écologiques.
La notion de symbiose permet d’interroger, à l’aune de leurs éventuels bénéfices mutuels, les compétences de liens et d’organisations qu’inventent les vivants, de manières intimes et durables. Elle ouvre des enquêtes et propose connaissances et réflexions sur la diversité d’interactions hétérospécifiques, permettant de mieux comprendre la diversité des cadres de temporalité, les bénéfices partagés comme les rivalités des associations en cours.
C’est depuis l’architecture, puissance invitante, mais aussi discipline qui, dans son éthique propre se soucie, plus encore aujourd’hui qu’hier, de ce que bâtir engage comme potentialité et destruction, que nous proposons de décliner cette hypothèse symbiotique, à partir de trois séquences de questionnements.
Événement gratuit sur inscription