
Exploration (22 h)
AS EXPLO801 Cinéma et expérimentationAS
ResponsableObjectifs pédagogiquesFranchir le seuil : espaces, passages et points de vue
Ce cours propose une exploration plastique et cinématographique de la notion de seuil — comme passage d’un espace à un autre, d’un état à un autre, d’une condition à une autre. À travers le visionnage et l’analyse d’extraits de films, les étudiants réfléchiront à la manière dont l’image met en jeu la relation entre celui qui filme et ce qui est filmé.
Un travail pratique viendra prolonger cette réflexion : chaque groupe choisira un lieu porteur d’une dimension de seuil (architectural, social, symbolique) et réalisera un court film en adoptant un point de vue situé, en expérimentant distance, cadrage, caméra et prise de son.Objectifs pédagogiques : •Comprendre et analyser la notion de seuil en architecture et en arts visuels. •Expérimenter le point de vue filmique comme construction plastique et critique. •Développer une capacité à se positionner face à un espace et à autrui. •Découvrir et mettre en pratique des outils audiovisuels (caméra, prise de son, logiciel de montage). •Apprendre à travailler collectivement à la réalisation d’un projet artistique.
But :
Accompagner les étudiants à concevoir et réaliser un objet filmique où la notion de seuil est pensée non seulement comme sujet, mais comme expérience vécue par le spectateur. Il s’agit d’apprendre à mettre en scène un passage en choisissant un dispositif filmique pertinent (distance, cadrage, rythme, son), tout en développant une autonomie créative et critique.
Apprentissage du logiciel Da Vinci Resolve et de la prise de son.
Mode d'évaluationcontrôle continu + rendu final
Travaux requisDa Vinci Resolve est un pré-requis à installer sur votre ordinateur portable
AS EXPLO802 Lumière et son urbainAS
ResponsableObjectifs pédagogiquesEN RAISON DES MESURES COVID, CES DISPOSITIONS EXCEPTIONNELLES :
Ce cours en salle informatique 103, nous avons besoin d’internet, est à 19h15 le mardi soir, vos cours de PROJET ou d’ARCHI, finissant à 18h30, mais ils durent toujours plus longtemps, donc ce 19h15, qui laisse du temps aux cours précédents.
Pour s’adapter à la logique, du présentiel et du distanciel de ll’école, les étudiants présents en physique, tout les 15 jours, ce cours qui est présentiel se divise en 2 groupes, le A et le B, en alternances présentielles, ce qui cadre avec vos présentiels de PROJET ou d’ARCHII.POUR LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :
Sans matière, nulle lumière. La matière transforme et révèle l’onde de lumière, la lumière est un rayonnement, la lumière sans matière est invisible à l’homme. L’homme ne perçoit que 25% du spectre lumineux naturel. C’est ainsi que l’objet de matière, matériel, la matière / lumière, s’impose naturellement à notre regard visuel, dans notre environnement quotidien. La lumière définit la matière visible, le volume, la couleur de matière, la lumière réfracte et diffracte, la lumière change la spatialité de l’espace. Par défaut de culture / lumière, cette lumière issue de transformation par la matière, est bien peu exploitée et reste dans l’usage conceptuel des architecte, un artifice secondaire, pour ne pas écrire tertiaire.. Cependant en peinture, sculpture, photographie, arts et autres domaines de la création plastique, la lumière est partie majeure du résultat plastique et créatif, en exemple de l’art cinétique. La plastique de la lumière transforme l’architecture, cet objet complexe et multiple alors se démultiplie…
De l’objet lumière naturel, le soleil, à son artifice technique, l’ampoule électrique, de la métaphore d’objet d’art/lumière, à l’écriture littéraire, cinématographique, plastique, esthétique, sociale, architecturale, urbaine, scénographique, théâtrale, philosophique, politique ; les matières, les matériaux, formes, transparences, opacités, effets technologiques ; le champs de la création lumière est vaste. Les matières portent l’essentiel, de l’idée de la création plastique lumière.
Comprendre la nature de la lumière solaire, c’est en comprendre l’énergie, la puissance, l’onde lumière. C’est aussi comprendre les ressources futures, applicables à la création lumière, que les sciences techniques laissent espérer par la création de matériaux nouveaux.
L’exploitation du rapport matière/lumière est ancien, la lumière est de l’esthétique architecturale et de la sculpture des architectes des temples grecs, pensant cette lumière, cette matière blanche pure, du marbre du Parthénon, l’ombre de lumière..
Aujourd’hui, les architectes proposent leurs projets accompagnés d’images nocturnes, d’illuminations dynamiques, de scénographies de lumière, parfois sonores. Lumière décisive, dans la présentation d’un projet de concours..
Maîtriser le phénomène matière/lumière, c’est comprendre, les caractéristiques du regard humain, les capacités de l’oeil, sa physiologie, les différentes visions des espèces vivantes, les images et vues technologiques produites par nos machines, par exemple l’image de la caméra infrarouge..
PVC, verre, fibre optique, laser, flamme, UV, rayon gamma, néon, photosynthèse et autres, sont matières d’expérimentations, enrichissant les créations des architectes, urbanistes et paysagistes.
Il convient d’en connaître, les coûts, les usages, les durabilités, les consommations énergétiques, les mises en oeuvres, conditions essentielles de transformation, du projet, en réalité construite.
Aussi les progrès du matériel technique, permettent de lier la lumière au son et à l’image, la vidéo, de quoi produire d’extraordinaires objets plastiques…
Les plus belles lumières, sont ces lumières rêvées, au prix, de la réalité de ce cours !Mode d'évaluationNote finale établie par 50% de la note de présence et 50% de la note du dossier de conception de l’objet lumière/son produit par l’étudiant.
Travaux requisProduction d’un dossier conceptuel et technique d’une mise en lumière/son, sur un lieux/sujet choisi. Ce dossier est réalisé, point par point, par chapitre, en chronologie du déroulement du cours.
Une réelle volonté d’acquérir, les bases, de la culture technique du concepteur-lumière/son au service de l’architecture et de l’urbanisme.BibliographieUne envie de lumière et de son si possible en préambule de ce cours, la lecture de l’ouvrage ‘Sons et Lumières’, éditions du Centre Georges Pompidou, disponible à la bibliothèque de l’ENSAPLV. et By nigth, lumière et architecture, Montse Borras 2009-
AS EXPLO803 Ville, texte, imageAS
ResponsableObjectifs pédagogiquesL´interdépendance entre temps et espace n´est jamais aussi évidente qu´à travers la manifestation sonore. L´espace construit bouleverse l´acoustique du lieu préexistant et modifie la perception que l´on a eue de celui-ci avant l´intervention. Le mode de propagation du son révèle l´espace, en retour, la constitution et la configuration de l´espace façonnent le son.Le workshop permettra aux étudiants d´engager une réflexion sur la musique expérimentale et la place qu´occupe le son dans l´art en abordant les notions qui, au cours du XXème siècle, ont ouvert le champ musical : bruit, silence, indétermination, interpénétration, spatialité. Nous accorderons une importance plus particulière à ce dernier aspect du son (la spatialité), parce que les ondes sonores doivent bien aller quelque part une fois qu´elles sont émises. Le son est sphérique, mais en l´écoutant, il nous semble posséder seulement deux dimensions : hauteur et durée. La troisième, la profondeur, nous savons qu´elle existe mais elle nous échappe. Nous avons oublié comment le son traverse l´espace et l´occupe. Chaque lieu a son propre caractère qui tend à modifier, déplacer et/ou fixer les sons.
Mode d'évaluation50%continu – 50%contrôle
les étudiants ayant validé ‘l’Atelier sonore urbain’ (CITD 711 ou 911) ou comptant le suivre ultérieurement ne peuvent suivre cet intensif, dont il est une version condensée et plus focalisée
Travaux requisIntensif, réalisation d´un document sonore de 5 minutes maximum.
Bibliographiehttp://www.decorsonore.org/
http://www.nicolasfrize.com/
http://www.jacquelinecaux.com/
www.o-a.info
www.samauinger.de
http:/soundtransit.nlCCA EXPLO809 Instruments, Méthodes, Matériaux rétro-genèses du projetCCA
ResponsableObjectifs pédagogiquesComment faisons-nous du projet ? Sommes-nous conscients des processus de pensée à l’oeuvre dans la conception ? Avons-nous l’espace pour réfléchir avant de faire ? L’objectif de ce cours est précisément de se donner du temps pour ces réflexions ; décortiquer la boite noire de l’architecture permet de ne pas la subir. Ce cours vise donc à développer une conscientisation du processus de projet. Les objectifs sont les suivants :
– Apprendre à reconnaitre une méthode et les outils pertinents à la fabrication d’un projet
– Apprendre à définir une méthode de projet et comprendre ses enjeux et limites
– Gagner en liberté et autonomie dans ses démarches de conception architecturale
– Savoir imaginer plusieurs alternatives dans la manière du faire du projet pour gagner en aisance
– Apprendre à anticiper les conséquences matérielles de ses choix
– Maîtriser la cohérence de l’articulation des moyens aux finsMode d'évaluationContrôle continu, assiduité, présence : 50%
Production individuelle incluant un rendu et une soutenance : 50%
Des séances encadrées seront dédiées à l’avancement de cette production.Travaux requisTravaux en séances + rendu final : à partir d’une image de projet, inventer un processus original qui aurait pu mener à cette image, et un processus qui la prolonge pour l’emmener plus loin avec une attention à la matérialité constructive. Cette représentation du processus doit rendre manifeste une réflexion sur les outils et les méthodes utilisées par les concepteurs. Rendu sous forme de schéma / diagramme, graphique.
BibliographieCrawford, K. (2021). The Atlas of AI – Power, Politics, and the Planetary Costs of Artificial Intelligence (Yale University Press).
Bourbonnais, S. (Éd.). (2024). Les instruments de la conception architecturale. ISTE éditions.
Carpo, M. (2017). The Second Digital Turn, Design Beyond Intelligence (MIT Press).
Masure, A. (2017). Design et humanités numérique (Editions B42).
Boudon, P., Deshayes, P., Pousin, F., et Schatz, F. (2000). Enseigner la conception architecturale. Cours d’architecturologie. Editions de La Villette. (Édition originale 1994)
Lebahar, J.-C. (1983). Le dessin d’architecte : Simulation graphique et réduction d’incertitude. Parenthèses.
Petit, V. (2024). Technologie du milieu versus ingénierie de l’environnement. In M. Triclot (Éd.), Prendre soin des milieux—Manuel de conception technologique (Editions Matériologiques).
Raynaud, D. (2002). Cinq Essais sur l’architecture. Étude sur la conception de projets de l’Atelier Zô, Scarpa, Le Corbusier, Pei. L’Harmattan.
Schön, D.-A. (1997). Le praticien réflexif. Logiques.
Simon, H. (2004). Les sciences de l’artificiel (J.-L. Le Moigne, Trad.). Gallimard. (Édition originale 1969–1996)
Stiegler, B., et Collectif Internation. (2021). Bifurquer : Il n’y a pas d’alternative (Les liens qui libèrent). (Édition originale 2020)CCA EXPLO810 Analyse et évaluation des enveloppesCCA
ResponsableObjectifs pédagogiquesA travers une investigation et une analyse approfondie de détails de construction d’enveloppe, l’objectif de cet enseignement est de permettra à l’étudiant(e) de faire des choix constructifs, esthétiques et économiques raisonnés afin de maîtriser la conception des détails de ses propres projets,
Mode d'évaluation– Présence et participation aux cours magistraux
– Travaux dirigés (suivi collectif des études)
– Rendu intermédiaire au milieu du semestre
– Restitution et rendu d’un dossier (travail en binôme) format numérique.Travaux requisRendu d’un dossier en fin de semestre.
Les étapes suivantes devront être clairement prises en compte :
– situation et restitution du détail
– analyse multicritère et performances du détail choisi
– élaboration d’une grille d’évaluation
– comparatif avec d’autres modèles similairesL’ensemble des études sont conservées et archivées afin de constituer un corpus.
Bibliographietransmise en début de cours
CCA EXPLO811 Construire à l’heure de l’anthropocène. Les enjeux actuels au prisme de la théorie architecturaleCCA
ResponsableObjectifs pédagogiquesL’objectif de cette ‘exploration’ est double :
-réinscrire la réflexion des étudiants dans le contexte des textes fondateurs de la littérature architecturale et des notions qu’elle utilise
-produire un argumentaire explorant certaines des incidences des enjeux constructifs actuels sur l’architectureTravaux requisPrésence active au cours
Lecture
Exposé oral d’un argumentaire écrit et graphiqueBibliographieTransmise en début de semestre
HMU EXPLO804 Faire la ville et faire ville. Modernités et classes populairesHMU
ResponsableObjectifs pédagogiques« Alors que l’on dénonce couramment depuis Marx et Engels la subordination de l’individu à la division du travail, sa subordination à une activité déterminée qui lui est imposée, on ne prend pas garde à sa subordination au logement imposé dont nous examinerons quelques conséquences. »
Colette Pétonnet, On est tous dans le brouillard, Ethnologie des banlieues, Paris, Éditions Galilée, 1979, p. 188
Ce cours a pour objectif d’aborder de façon critique les relations entre ceux qui théorisent l’habitat idéal moderne pour les autres, puis imposent au plus grand nombre une nouvelle forme de vie et l’imaginaire qui la sous-tend, et ceux qui s’organisent et prennent en main leur façon d’« habiter » en gérant des contradictions et en inventant leur quotidien.
Entre la seconde guerre mondiale et le tout début des années 1990, une multitude de projets d’habitat collectif, de différents types et tailles, ont été planifiés et bâtis partout dans le monde. Leur réalisation a été rendue possible par le tournant industriel du secteur de la construction et a été justifiée par des politiques de modernisation des conditions de l’habitat pour « accueillir » de plus en plus de personnes dans les villes. Dans le même temps, la destruction des campagnes et ce processus de concentration urbaine ont conduit à l’émergence, dans ou à la marge des villes, de grands quartiers populaires considérés par les pouvoirs dominants comme « illégaux », « informels » ou « illégitimes » (bidonvilles, gourbivilles, ranchos, invasiones, barrios, barriadas, squats, slums…). Ils y ont précédé, accompagné ou complété la création des ensembles de logement collectif. Le bâtiment-bloc a été imposé comme LA solution idéale pour effacer ces quartiers – mais aussi d’autres quartiers et villages plus anciens dans la ville – et le seul recours viable pour gérer leurs populations.
Nous héritons de cette situation et sa généralisation ne laisse désormais aucune place à d’autres formes d’habiter, d’autres espaces de vie, qui ne soient a priori disqualifiés par les planificateurs.
Mode d'évaluationParticipation aux débats de chaque séance
Remise du carnet de notes manuscritesTravaux requisCarnet de notes manuscrites
BibliographieBibliographie sommaire :
• AGIER, M., L’Invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Amsterdam, Éditions des Archives contemporaines, 1999. •BOUCHERON, O., MA. PALUMBO (dir.), L’entre-deux-barres, Une ethnographie de la transformation des ensembles de logements collectifs par leurs habitants, PUSE, Saint-Etienne, 2023. •ILLICH, I., « L’Art d’habiter. Discours devant The Royal Institute of British Architects, York, Royaume Uni, juillet 1984 », Œuvres complètes, volume 2, Paris, Fayard, 2005, p. 755-765 •PÉTONNET, C., Ces Gens-là, Paris, Maspero, 1968.HMU EXPLO805 Pour une écologie positive de l’habitat, Les matériaux biosourcés : enjeux et filièresHMU
ResponsableCoresponsableObjectifs pédagogiquesCet exploratoire développe des connaissances et des compétences en lien avec le thème habitat et transition écologique du domaine d’étude HMU (Habiter les Mondes Urbains) intrinsèque à la question de l’Habiter et de ses relations aux territoires, au regard des pratiques collectives ou individuelles et de l’évolution des formes de l’urbanisation et de leurs architectures.
Mode d'évaluationContrôle continu / Travaux : 70 %
Examen terminal : 30 %Travaux requisCours magistraux, visites, conférences et débats.
IEHM EXPLO812 Patrimoine en danger – documenter, diagnostiquer, protéger, préserver, réparerIEHM
ResponsableObjectifs pédagogiquesMéthodes et cadre conceptuel ; apports théoriques ; expérimentation de diverses technologies ; exercices en lien avec études de cas.
Methods et conceptual framework; theoretical contributions; experimentation with various technologies; exercises related to case studies.
This course is taught in both French and English.Mode d'évaluationPrésence et participation engagée en cours ; suivi et présentation des lectures, visites, démonstrations, etc. Recherche analytique sur une étude de cas choisie. Projet de recherche et d’analyse critique présenté accompagné d’une documentation des expériences technologiques. Ce travail d’analyse graphique fera l’objet d’une table ronde et/ou d’une publication des travaux des étudiant.es destiné à la communauté de l’ENSAPLV.
Cet enseignement est dispensé en anglais.
Attendance and active participation in class; monitoring and presentation of readings, visits, demonstrations, etc. Analytical research on a chosen case study. Research and critical analysis project presented along with documentation of technological experiences. This graphic analysis work will be the subject of a round table discussion and/or publication of students’ work intended for the ENSAPLV community.
IEHM EXPLO813 Regards d'ici et d'ailleursIEHM
ResponsableObjectifs pédagogiquesRegards d’Ici et d’Ailleurs, caractériser l’existant
L’objectif principal est celui de l’exploration des lieux par le croisement savant des identifiants. L’outil photographique apparaît comme l’instrument d’analyse spatiale et patrimoniale en vue d’une ré-intervention contextualisée lors du projet ainsi que lors d’une réflexion d’identification thématisée et de réflexion pour le mémoire.
La stratégie employée est celle de réaliser des parcours urbains photographiques afin de conduire l’étudiant à l’immersion in situ pour comprendre le caractère de mutation des entités humaines, urbaines et territoriales analysées et de lui permettre de révéler un récit problématique du territoire selon un point de vue thématisé personnalisé.Mode d'évaluationPrésence
Présentation d’un travail de synthèseTravaux requisVisites collectives in situ
Synthèse graphique et thématique : format affiche A1
Présentation individuelle/collectiveExemples de Parcours : l’épaisseur vivante de la place, la traversée du parc, le parcours fluvial, le profil urbain de l’édifice historique / contemporain, la reconquête de territoires délaissés, …
IEHM EXPLO814 INDE Culture & Patrimoine / Transition climatique et Conception résilienteIEHM
ResponsableCoresponsableObjectifs pédagogiquesIEHM EXPLO 814
INDE Culture et Patrimoine / Transition climatique et Conception résiliente
Françoise Soucarrat Chaudhuri 22h + intervention ponctuelle de Varinia Taboada (4h)Mots clefs
CHANGEMENT CLIMATIQUE/ARCHITECTURE ADAPTATIVE AU CLIMAT/APPROCHES AXÉES SUR LA COMMUNAUTÉ/MÉTHODES DE CONSTRUCTION/INFRASTRUCTURES VERTES/CONNAISSANCES AUTOCHTONES/CADRE NATIONAL DE RÉSILIENCE/SOLUTIONS BASÉES SUR LA NATURE/STRATÉGIES DE CONCEPTION PASSIVE POLITIQUE/CADRE RÉGLEMENTAIRE/BÂTIMENTS RÉSILIENTS/MATÉRIAUX DURABLES/CONNAISSANCES ÉCOLOGIQUES TRADITIONNELLES/PLANIFICATION URBAINE/RÉSILIENCE URBAINE/THEMATIQUE
Architecture adaptative au climat
QUESTION DE L EXISTANTLe cours traite de manière critique de l’histoire (800 ans de colonisation), de la culture, de l’architecture et de l’urbanisme traditionnels, modernes et contemporains en Inde. Il proposera aux étudiants de participer à la réflexion sur une modernité indienne s’inscrivant dans une tradition 10 fois millénaire, jeune démocratie tournée vers un possible avenir identitaire après 70 ans d’indépendance.
L’Inde connaît un important exode rural, lié à sa croissance démographique et aux conditions de vie difficiles dans les zones rurales. Cet exode rural conduit à la surpopulation des villes, autour desquelles se sont développés de gigantesques bidonvilles. Face à leur prolifération, les autorités ont choisi de doter les bidonvilles d’infrastructures de base — égouts, eau potable. Les villes souffrent pour la plupart d’une importante pollution, atmosphérique et sonore. Depuis 2015, L’Inde veut construire ou réaménager 100 « villes intelligentes » (smart city) dans un pays géant à l’urbanisation galopante et cauchemardesque. La moitié des 20 villes les plus polluées du monde sont indiennes et le tiers de la population urbaine n’a pas accès à l’eau du robinet.Travaux requisContrôle continu / Travaux : 70 %
Examen terminal : 30 %BibliographieLivres de Bénédicte Manier « La route verte des Indes » Au pays des transitions écologiques et citoyennes , Editions Rue de l’Echiquier, 2018. « Made In India » Le laboratoire écologique de la planète, Editions Premier Parallèle, 2015.
MTP EXPLO806 Les enseignements de l’espace au JaponMTP
Objectifs pédagogiquesDepuis une cinquantaine d’années, les échanges universitaires entre le Japon et le reste du monde se sont considérablement développés. L’architecture contemporaine japonaise est devenue une référence, confirmée par les nombreuses récompenses reçues par les architectes de ce pays. Les publications, les expositions sur l’architecture japonaise, sont aujourd’hui courantes et fréquentes. L’enseignement de l’architecture et de l’espace produits au Japon est également très présent dans les écoles d’architecture et de paysage, et dans les universités, notamment en France, en Europe et dans les pays anglo-saxons.
Pour autant, existe-t-il une spécificité de l’enseignement de l’espace au Japon ? Pourquoi l’espace (architectural, urbain, paysager) conçu et produit au Japon bénéficie-t-il de considérations particulières, d’attentions qui le distingue d’autres aires géographiques ? Ce territoire situé au bout de la route de la soie aurait-il concentré la quintessence de l’architecture du continent asiatique ? La rapide modernisation de l’archipel au cours du siècle passé a-t-elle entrainé une modernité architecturale, urbaine et paysagère insolite ? Les architectes japonais ont-ils développé des discours, des imaginaires et des projets inédits impensables ailleurs ?
Sur ces questions, et sur d’autres qui ne manqueront pas d’être posées au cours du cycle, ce cours-séminaire sur « les enseignements de l’espace au Japon » a pour ambition de dresser l’état des enseignements sur le Japon dans les écoles d’architecture et de paysage, dans les écoles d’art, dans les universités, en histoire de l’art, en géographie, en anthropologie, en philosophie, dans les différents domaines des sciences humaines et sociales. Il se veut interinstitutionnel, interdisciplinaire et international : regroupant ainsi des enseignants-chercheurs dans ces différents établissements, en France et en Europe, au Japon et dans d’autres pays, notamment anglophones.
Mode d'évaluationLa notation sera effectuée par la présence 50 %, et la qualité du dossier final 50 %.
Travaux requisDossier personnel dédié à une notion spatiale du Japon et son analyse exemplifiée (texte et documents graphiques).
BibliographiePrincipales publications de Benoît JACQUET (maître de conférence EFEO / ENSA PLV) :
– Benoît Jacquet, « Introduction à la spatialité japonaise », in Benoît Jacquet et al. (dir.), Dispositifs et notions de la spatialité japonaise, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2014. URL : www.academia.edu/39738461/Introduction_à_la_spatialité_japonaise
– Benoît Jacquet, « Les mots et les discours sur la monumentalité de l’architecture japonaise », in Benoît Jacquet et al. (dir.), Dispositifs et notions de la spatialité japonaise, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2014, p. 169-189.
www.academia.edu/79270695/Les_mots_et_les_discours_sur_la_monumentalité_de_larchitecture_japonaise
– Benoît Jacquet, « Du chemin à la place : les traces de la spatialité traditionnelle dans la ville japonaise contemporaine », dans Architectures et villes de l’Asie contemporaine, éd. Nathalie Lancret et Corinne Tiry-Ono, Bruxelles, Mardaga, 2015, p. 77-101. URL :
www.academia.edu/19291283/Du_chemin_à_la_place_les_traces_de_la_spatialité_traditionnelle_dans_la_ville_japonaise_contemporaine
– Benoît Jacquet, Teruaki Matsuzaki, Manuel Tardits, Le charpentier et l’architecture : une histoire de la construction en bois au Japon, Lausanne, EPFL Press, 2019.
– Benoît Jacquet, Teruaki Matsuzaki, Manuel Tardits, The Carpenter and the Architect: A History of Wood Construction in Japan, Lausanne, EPFL Press, 2021.
– Benoît Jacquet, Jérémie Souteyrat, L’architecture du futur au Japon. Utopie et Métabolisme, Poitiers, Le Lézard Noir, 2020.
– Benoît Jacquet, « Dans l’utopie de la ville métaboliste », Archiscopie 17, 2019, p. 19-25.
URL: www.academia.edu/39713449/Dans_lutopie_de_la_ville_métaboliste
– Benoît Jacquet, « Itō Chūta et son Étude architecturale du Hōryūji (1893) : comment et pourquoi intégrer l’architecture japonaise dans une histoire mondiale », Ebisu [En ligne], 52 | 2015. URL : journals.openedition.org/ebisu/1615
– Benoît Jacquet, Yann Nussaume, « L’évolution de l’architecture de Takamatsu Shin et le passage à l’ère Heisei : continuité ou fluctuation ? », Ebisu [En ligne], 57 | 2020. URL : journals.openedition.org/ebisu/5077
– Benoît Jacquet, Andrea Flores Urushima, « L’arbre colonne de Kitayama : comment passer d’une ressource matérielle à un paysage culturel ? », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère [En ligne], 11 | 2021.
URL : journals.openedition.org/craup/7264
– Benoît Jacquet, Yann Nussaume, L’architecture comme un être vivant : o+h, Paris, Arléa, 2024.
Principales publications – en français – de Corinne TIRY-ONO (Pofesseure ENSA PVS) :
– TIRY (Corinne), « Les transports urbains et péri-urbains contemporains » (chapitre + cartes), « Les mutations de l’axe Kyôto-Ôsaka durant la période contemporaine » (chapitre + cartes), « Les flux de communication au cours de la période contemporaine » (chapitre + carte), in Nicolas Fiévé (dir.), Atlas historique de Kyôto. Analyse spatiale des systèmes de mémoire d’une ville, de son architecture et de son paysage urbain, Paris, Éditions de l’UNESCO et de l’Amateur, 2008, p. 316-321, 323-328 et 329-335.
– TIRY (Corinne), « La mobilité en projet au sein de la conurbation Kyôto-Ôsaka-Kôbe. Grands équipements de transport et polarisation du territoire », in Brigitte Lestrade (dir.), Cultures croisées Japon-France. Un regard sur les défis actuels de notre société, Paris, L’Harmattan, 2008, p. 173-192.
– TIRY-ONO (Corinne), « Maki et les formes collectives. Une leçon singulièrement nippone ? », Marnes, documents d’architecture, n° 2, 2012, p. 170-187.
– TIRY-ONO (Corinne), « Eki (relais, gare) : un archétype de l’espace urbain au Japon ? », in Benoît Jacquet, Philippe Bonnin et Nishida Masatsugu (dir.), Dispositifs et notions de la spatialité japonaise, Lausanne, PPUR, 2014, p. 331-347.
– TIRY-ONO (Corinne), « Gokaidō 五街道 Les cinq routes », « shukuba-machi 宿場町 la ville d’étape », « Tōkaidō 東海道 La route de la mer de l’est », in Philippe Bonnin, Nishida Masatsugu, Inaga Shigemi (dir.), Vocabulaire de la spatialité japonaise, Paris, CNRS éditions, 2014, p. 149-150, 460-463 et 499-501.
– TIRY-ONO (Corinne), « Le renouveau des gares et quartiers de gare centraux de Tôkyô dans le contexte de l’Urban Renaissance au début du XXIe siècle », in Manuelle Franck et Thierry Sanjuan (dir.), Territoires de l’urbain en Asie. Une nouvelle modernité ?, Paris, CNRS éditions Alpha, 2015, p. 105-130.
books.openedition.org/editionscnrs/28972
– TIRY-ONO (Corinne), « Modèles et règlements dans la conception des espaces ouverts du quartier des gares de Shinjuku à Tôkyô », in Nathalie Lancret et Corinne Tiry-Ono (dir.), Architectures et villes de l’Asie contemporaine. Héritages et projets, Bruxelles, Éditions Mardaga, 2015, p. 103-125.
– TIRY-ONO (Corinne), L’architecture des déplacements. Gares ferroviaires du Japon, Gollion (Suisse), Infolio, 2018.
– TIRY-ONO (Corinne), « Le Grand Tôkyô et son système urbanistique : l’invention d’une échelle métropolitaine, 1923-1939 », in Actes du colloque international Inventer le Grand Paris. Regards croisés sur Paris et les métropoles, 1919-1944 (2014), Paris, CNRS/CHS, ENSA Paris-Belleville/IPRAUS, UPEC/CRHEC, Comité d’histoire de la Ville de Paris, 2018.
www.inventerlegrandparis.fr/article/le-grand-tokyo-et-son-systeme-urbanistique-linvention-dune-echelle-metropolitaine-1923-1939/
– TIRY-ONO (Corinne), « L’infrastructure minérale et végétale comme vecteur d’aménagement. La métropole de Tôkyô lors des reconstructions après 1923 et 1945 », in N. Fiévé, Y. Gloaguen, B. Jacquet (dir.), Mutations paysagères de l’espace habité au Japon. De la maison au territoire, Paris, Éditions du Collège de France, Bibliothèque de l’institut des hautes études japonaises, 2020, p. 241-271.
– BROSSEAU (Sylvie) et TIRY-ONO (Corinne) (dir.), « Les architectes de l’ère Heisei (1989-2019). Rôles, statuts, pratiques et productions », Ebisu. Études japonaises, n° 57, 2020.
journals.openedition.org/ebisu/4842
– TIRY-ONO (Corinne), « Tokyo-Paris et l’hypothèse post-carbone : les projets de gares comme vecteur d’innovation environnementale ? », in C. Mazzoni, J. Vajda, (dir.), Le Grand Paris à l’heure des JOP 2024. Visions architecturales et urbaines entre patrimoine et tourisme, Paris, La Commune, 2023, p. 233-245.
– TIRY-ONO (Corinne), « Le ‘Tokyo parallèle’ des architectes japonais contemporains ou la fabrique figurée du futur de la métropole », Ebisu. Études japonaises, n° 61, 2024.
journals.openedition.org/ebisu/9224
MTP EXPLO807 L’internationale des milieux bleus & vertsMTP
Objectifs pédagogiquesL’internationale des Milieux Bleus et Verts. Blue et Green Territories in Africas Asias Americas
Virginia Laguia (VT), Julie Jaupitre (VT) et (SHS), Christian Pédelahore (VT)
Module Exploration
DE Domaine d’études Milieux Territoires Paysages – MTPCatastrophes et transitions multiples sont en expansion sur l’ensemble de la planète.
De part ce fait, ces risques et ces mutations nous amènent à questionner radicalement, non seulement le fonctionnement physique de ces entités spatiales partout fortement anthropisées qui se sont superposées et imbriquées au fil du temps, mais aussi à reconsidérer positivement leur poids et leur centralité en tant qu’ancrages et en tant que fondements mémoriels et civilisationnels ainsi que comme socles conceptuels de devenirs bifurquants et frugaux.
Ils portent, ensemble, des savoir-faire vernaculaires et universaux, populaires et savants, qui induisent le développement de territorialités bleues et vertes renouvelées, qui sont, tout conjointement, inventives et responsables.
L’objectif pédagogique est ici de familiariser l’étudiant avec les enjeux de la transition environnementale à travers l’approche des structurations et des dispositifs hydrauliques et végétaux saisis et analysés dans leur diversité planétaire.
Interroger et façonner l’anthropisation raisonnée et symbiotique des milieux par le truchement du soin de la terre et de celui de ses veines ouvertes permet de faire déployer par les étudiants la multiplicité et la sédimentation des angles de saisie et de pensée ainsi que l’imbrication amplificatrice de connaissances réunissant les temporalités présentes, passées et futures.
L’hydraulique et le végétal seront explorés et restitués comme pierres fondationnelles de l’habiter à plénitude, moteur du ménagement spatial et vecteurs centraux de projet. Les Identités et les transitions bleues et vertes seront abordées à travers des cas internationaux aux fins d’identifier, de baliser et de restituer des situations méditerranéennes, asiatiques, africaines et latinoaméricaines, ainsi que -et y compris- celles des territoires emblématiques et exemplaires de l’extrême, du plus chaud au plus froid, comme du plus aride au plus humide.
Les thématiques sont multiples et sont renouvelées au fil des semestres, telles celle de la réconciliation des villes avec leurs ports, la restitution des littoraux, la dialogique des fleuves et forets, des canaux et couverts végétaux ; la récupération des bassins versants tout comme la résolution des pollutions de surface et d’infiltration, la mitigation des catastrophes telles que inondations, feux, sécheresses, l’impact des échanges océaniques et climatiques sur le bien vivre, l’habitabilité symbiotique des mondes bleus et verts.
Mode d'évaluationÉvaluation :
Présence
Production d’une étude de cas personnelle sous forme d’un poster illustré format A1Travaux requisProduction d’une étude de cas personnelle sous forme d’un poster illustré format A1
MTP EXPLO808 Micro-Mégas, le territoire rural en questionMTP
Objectifs pédagogiquesCes cours proposent de porter un regard « objectif » sur le territoire rural, en jouant d’aller et retours perpétuels entre « micro », l’échelle d’un élément, d’une composante du territoire, et « méga », l’échelle des ensembles auquel il participe. La confrontation de ces deux échelles permet de comprendre que le territoire rural est une véritable construction articulant topographie, hydrologie, infrastructures, présence du végétal, exploité ou non, et bâti.
Ce n’est pas l’apparente ou réelle modestie de ces ouvrages qui est remarquable, mais l’articulation des différentes composantes, la contexture de ces territoires (façon dont sont assemblées les différentes parties d’un tout), ce qu’elles permettent, ce qu’elles engendrent. Ainsi, la digue renvoie aux terrains qu’elle protège, qu’elle viabilise, dont elle permet l’occupation et l’exploitation, quand le village situé sur ces terrains ne renvoie pas de manière évidente à ce qui lui permet d’exister.
Cette contexture du territoire rural, très lisible jusqu’au milieu du XXe siècle, s’est trouvée contrariée par l’évolution de notre société, s’ingéniant à adapter le vivant et le territoire aux exigences industrielles et économiques.
Aujourd’hui, ce modèle agricole « industriel » est remis en cause pour ses dysfonctionnements économiques, sociaux, écologiques. Les crises agricoles successives interrogent le devenir des productions et, au-delà des productions, l’aménagement des territoires qui les portent, les paysages qui en résultent.
La question de l’attente sociétale en regard de paysages de loisir s’ajoute à la question agricole. Les habitants de ces territoires ont des attentes, les consommateurs des productions de ces territoires en ont d’autres, les consommateurs des paysages induits encore d’autres. Le territoire rural est ainsi porteur d’enjeux d’apparence inconciliables. Il s’agit d’une véritable quête d’identité, à laquelle l’architecte peut répondre, de par sa capacité à définir les transformations possibles des lieux, en respect de notions patrimoniales, économiques, sociétales et esthétiques. Les modèles agricoles alternatifs (agroforesterie, permaculture) impliquent un fonctionnement territorial différent, une construction qu’il nous appartient d’accompagner.
En préambule de nos propositions, la compréhension des situations s’impose : ‘pourquoi, et comment on en est arrivé là’, quels sont les enjeux, les questions des territoires ruraux, comment réinvestir ces territoires avec les savoirs et savoir-faire de l’architecte ?