Projet architectural et urbain

Année 4 - Semestre 7UEM71 Projet / Exploration / Recherche
E.C.T.S.
12
Heures CM
0
Heures TD
112
Coefficient
0.90
Code
MP700
Caractère
Obligatoire
Groupes
  • A - IEHM-P702 Ressources ruralesIEHM
    Responsable
    Coresponsable
    Objectifs pédagogiques

    RESSOURCES RURALES
    Un atelier Hors-les-Murs à CLUSES 74

    Cet atelier regroupe deux studios (S7 et S9) d’un même domaine d’étude. Cette démarche permet de mutualiser les moyens et ressources autour d’un atelier Hors-les-Murs et l’apport d’une pluralité de points de vue.

    TRAVAUX PRECEDENTS : https://www.calameo.com/accounts/7775670

    1.OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

    Contexte. Face aux mutations écologiques, économiques, sociétales actuelles, les territoires ruraux cristallisent les enjeux de demain. Tandis que l’artificialisation des terres agricoles et naturelles se poursuit à un rythme soutenu depuis plusieurs décennies, nous assistons paradoxalement à une désertification des centre-bourgs, une dégradation de la qualité d’habiter, au déclin des services publics. Ce double mouvement “extensions urbaines versus désertification” s’accompagne du développement brutal d’infrastructures de contournement, de zones d’activités, à rebours d’une évolution patiente et raisonnée d’un établissement humain en lien avec ses ressources naturelles. En parallèle, la hausse des prix de l’immobilier de pôles urbains, la prise de conscience de la préciosité des territoires ruraux pré-figurent un mouvement de regain d’intérêt pour les communes rurales.
    Ces changements de paradigme des territoires ruraux démontrent la nécessité de leur accorder une attention approfondie, soucieuse d’anticiper les enjeux à court, moyen et long terme.

    Mise en situation. A travers l’établissement d’un partenariat entre l’ENSAPLV et la ville de Cluses (74), un Atelier Hors les Murs de 4 jours au début du semestre permet la mise en situation directe des étudiants et la rencontre directe avec les acteurs (habitants, élus, architecte et paysagiste conseil, CAUE, ABF).
    Cette année, il est proposé d’étudier la ville de CLUSES. Il est attendu de questionner librement des situations pré-existantes, à travers une phase de diagnostic et de compréhension fine de l’existant ainsi que la formulation d’une problématique qui serviront d’adossement à des explorations concrètes de projets, développés jusqu’au détail architectural.

    Restitution et diffusion. A la fin du semestre, un jury et une restitution des travaux réalisés est prévue sous la forme d’une publication et d’une exposition itinérante. Cette phase de diffusion prolonge le dialogue engagé, les questionnements posés, et qui pourront trouver, nous l’espérons, des continuités, passerelles avec d’autres champs ou développements ultérieurs.

    Mode d'évaluation

    3. MODALITES D’EVALUATION

    •L’atelier est prévu pour accueillir 40 étudiants maximum. Il est demandé une forte motivation, un investissement assidu ainsi qu’une prédisposition au travail en équipe, (coordination collective et élaboration de projets en binôme, trinôme). Une appétence pour les problématiques liées à l’intervention dans l’Existant ainsi qu’une aisance dans la production de maquettes est impérative.
     •Participation à l’atelier Hors Les Murs sur place obligatoire (prise en charge des frais d’hébergement, et de transport prévue par l’Ecole et la ville de Cluses) – du 22 au 25 OCTOBRE 2025 (à confirmer).
     •Présentation hebdomadaire obligatoire à l’ensemble du studio, avec utilisation systématique de maquettes physiques, dessin géométral comme outils d’explorations.
     •Jurys intermédiaires en présence d’intervenants extérieurs (discussion collective en atelier).
     •Jury final à l’ENSAPLV en présence des élus et intervenants extérieurs

    Travaux requis

    Langues :

    •L’atelier se déroule en français, possibilité d’échanger, discussion en anglais.
     •Une pratique intermédiaire de la langue française est nécessaire afin d’échanger avec les élus, habitants, partenaires,..

  • A - IEHM-P709 Réutiliser les édifices pour requalifier la villeIEHM
    Responsable
    Coresponsable
    Objectifs pédagogiques

    La ville se construit aujourd’hui de plus en plus en cherchant à conserver et réutiliser les édifices existants, à la fois pour des raisons culturelles de préservation de la mémoire des lieux, d’une part, et pour des raisons environnementales, dans une recherche de frugalité et de développement durable, de l’autre.

    Cela ne signifie aucunement que l’usage des bâtiments existants ne doit pas être renouvelé plus ou moins fondamentalement et l’on est, de ce fait, amené à modifier / compléter les bâtiments par des interventions contemporaines.

    Dans le cadre du grand projet urbain de Bercy-Charenton qui vise à requalifier profondément le cœur d’un territoire allant de la gare de Lyon au centre-ville de Charenton, l’ancienne gare frigorifique de Bercy – La Rapée, à la fois souterraine et aérienne, et l’ancienne centrale électrique qui la desservait constituent à la fois un potentiel architectural majeur et un enjeu central dans la requalification du site.

    D’autres éléments urbains situés à proximité immédiate, l’ancienne Petite Ceinture de Paris et les vestiges de la fortification de Thiers, mais aussi la Seine et ses quais, renforcent le caractère exceptionnel de cet ensemble architectural.

    Nous nous proposons donc de travailler à la réhabilitation / réutilisation de l’ancienne gare frigorifique et des édifices attenants, sur la base d’un programme dont la mixité des fonctions sera l’un des objectifs majeurs : culture, enseignement, travail, logement… sans oublier la requalification des espaces publics et privés limitrophes en y intégrant des enjeux de ‘renaturation’ pour favoriser la biodiversité, réduire les îlots de chaleur et améliorer la gestion de la ressource en eau.

    Une analyse préalable, à la fois historique, géographique, urbaine et sociale élargie du site permettra de mieux appréhender le contexte existant afin de poser les bases d’un programme en cohérence avec les objectifs urbains et environnementaux du projet.

    Mode d'évaluation

    Recherches, relevés et diagnostics 20%, esquisse en groupe 20%, projet architectural 60% (il sera tenu compte de la participation active des étudiants, ainsi que de leur capacité à faire évoluer leur projet).

  • B - AS -P708 Persona grata, Structures mobiles urbaines d’interférence Conception / fabricationAS
    Responsable
    Coresponsable
    Objectifs pédagogiques

    P708
    PERSONA GRATA

    Présentation du 19 Sept 2025:
    https://www.dropbox.com/scl/fo/870pwburil371o9unr115/AG-Ca0lSapFliYHq7SJnnHE?rlkey=2r9d4izdjl0gqemkrnycse09j et dl=0

    LANGUE D’ENSEIGNEMENT et de COMMUNICATION : FRANÇAIS

    Structures mobiles urbaines d’interférence
    Conception / fabrication

    A- Se confronter à une problématique sociale forte et d’actualité.
    En reprenant le titre PERSONA GRATA des expositions 2019 au MAC VAL (Musée d’art contemporain du Val-de-Marne) et au Musée national de l’histoire de l’immigration, il est proposé d‘interroger la notion d’hospitalité. Cette question pourra cependant être considérée pour d’autre cas que celui des réfugiés.

    B- Se confronter à la conception d’une structure mobile urbaine d’interférence génératrice d’échange.
    Car l’accueil ne se limite pas à répondre aux besoins du corps (se nourrir, dormir…)

    C- Développer une démarche réellement écologique en mettant en pratique, dans le cadre de la conception d’une structure:
    – La préoccupation d’un rapport optimisé entre structure et forme.=> économie de matière
    –  L’utilisation de matériaux naturels renouvelables (Bambous, pailles …).
    –  L’utilisation de matériaux recyclés, réutilisés … si possible en ressource locale (Carton, plastiques, métaux, terre, pneus, bambous du Parc de La Villette …).
    D’autres matériaux spécifiques seront utilisés avec parcimonie.

    D- Se confronter à la fabrication

    E- Utiliser des outils de fabrication numérique (non imposé)

    F- Mettre en jeu dans l’espace urbain ces structures et parvenir à une représentation de ces « actions ».

    Mode d'évaluation

    Contrôle continu + contrôle final

    Travaux requis

    TRAVAUX REQUIS

    Travail en équipe (de 2 à 4 personnes) avec les outils d’étude habituels (dessin conventionnel, maquettes volumes simulations informatiques), auxquels s’ajouteront des maquettes physiques de structure et la réalisation d’un prototype.

    Bibliographie

    Décamper Edition la découverte (à la bibliothèque de l’Ensaplv)
    https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/print.php?ean13=9782707192516

    La ville monde d’Antares Bassis (à la médiathèque de l’Ensaplv)
    https://www.youtube.com/watch?v=GoYsjXc8LRs

  • C - CCA-P704 Déjà là : Ressources, Transformation, ConstructionCCA
    Responsable
    Objectifs pédagogiques

    DÉJÀ LA : RESSOURCES, TRANSFORMATION, CONSTRUCTION – ‘Mieux avec moins’
    Maud Saimpert, Joanne Lellouche, Sylvain Ebodé

    Le P704 s’inscrit dans le domaine d’étude «concevoir et construire pour l’architecture» et se propose de travailler sur les liens fondamentaux qu’entretiennent paramètres environnementaux, constructifs et spatiaux dans la conception d’un projet d’architecture. Nous porterons une attention particulière aux complexités et contradictions des éléments existants, afin de créer des connexions entre eux et avec eux, tout en approfondissant les questions de matérialité, de filières et de savoir-faire.

    Notre démarche est interdisciplinaire, avec des interventions régulières de Sylvain Ebodé, architecte et ingénieur, enseignant en STA.

    Modeste et résiliente, elle s’articule autour de la notion de la « frugalité en énergie, matière et technicité » en réponse au « Manifeste pour une frugalité heureuse et créative» et aux injonctions du GIEC, en considérant que toute architecture déjà construite présente un intérêt: éviter les dépenses « carbone » inutiles induites par des démolitions, éliminations, reconstructions. Au-delà des avantages évidents sur le plan environnemental que présente le travail sur le patrimoine bâti « ordinaire », cela vous offrira, également l’occasion d’affiner votre réflexion par l’exploration concrète des aspects spatiaux, constructifs, environnementaux, sociaux et historiques des lieux dans lesquels vous serez amenés à intervenir.

    Anne Lacaton : dit « La démolition est une décision de facilité et de court terme. C’est un gaspillage de beaucoup de choses – un gaspillage d’énergie, un gaspillage de matière et un gaspillage d’histoire. De plus, cela a un impact social très négatif. Pour nous, c’est un acte de violence. »

    Nous partirons de ce constat pour explorer l’infini potentiel de réutilisation que nous offrent nos mondes contemporains., en nous interrogeant simultanément :

    •D’une part, sur notre aptitude à réinventer nos processus de conception en acceptant le « déjà-là » comme élément fondateur du projet, le relevé in situ et le diagnostic comme compagnons de route, et le réemploi comme une pratique courante. Le diagnostic constituera la première phase du projet, visant à examiner en détail les possibilités de transformation d’un ensemble bâti existant ainsi que l’articulation entre neuf et existant (réhabilitation, extension, surélévation, démolition partielle, construction de bâtiments neufs indépendants).

    •Et d’autre part, sur les nouveaux potentiels esthétiques que nous offrent les anciens matériaux bio-géosourcés revisitées à l’ère de l’industrialisation et de la performance, une fois leur technique maitrisée. La matérialité deviendra un moyen d’entrer dans le processus de conception et le support de l’expression architecturale : structure, matériaux, épaisseurs, mise en œuvre et enveloppe.

    Notre démarche est également ancrée dans « les réalités du monde». Vous travaillerez sur un projet en cours de réalisation, en explorant les règlementations en vigueur (simplifiées) , et vous rencontrerez à cette occasion des acteurs du projet (maitrise d’ouvrage, d’usage et équipe de maitrise d’œuvre).

    Nous souhaiterions également inscrire cet atelier de projet dans le cadre du concours 2025 : « Réinventer l’architecture post-carbone » (sans obligation)

    Mode d'évaluation

    Nous voulons accompagner chaque étudiant dans l’élaboration d’une prise de position raisonnée, inventive et personnelle. Votre présence est donc indispensable sur toute la durée de chaque séance.

    Chaque semaine (hors séances en extérieur) vous présenterez vos travaux en cours, alternance de revue collective ou individuelle, affichage ou travail d’atelier.

    Un carnet, outil de recherche et de mémoire du processus de projet, vous accompagnera tout au long du semestre pour vous permettre de documenter votre progression, vos réflexions et vos itérations de projet. Il sera bien tenu et rendu à la fin du semestre, pour permettre l’évaluation de votre démarche projectuelle.

    Un carnet collectif d’atelier sera également tenu tout au long du semestre afin de capitaliser le savoir acquis collectivement.

    Deux points d’étape/exposition intermédiaires et un rendu final ponctueront le semestre.

    Une expérimentation autour du vote majoritaire ( les étudiants s’évaluent entre eux de manière anonyme) sera menée, notamment autour des questions de présentation oral et de représentation.

    Travaux requis

    Voici les principaux attendus à la fin du semestre :

    •Compréhension des interactions entre programme, site et prise de position sur le projet ; entre échelle urbaine et échelle de l’édifice ; entre intervention « patrimoniale » et intervention neuve
     •Compréhension et manipulation de l’interaction volumétries-typologies-façades
     •Capacité à maîtriser un projet complexe comme champ d’étude, de réflexion et d’expérimentation, articulant plusieurs échelles et types d’intervention bâtie
     •Capacité à mobiliser les savoirs et savoir-faire acquis en Licence (de conception, représentation, réflexion) et à les articuler dans la conduite d’un projet
     •Autonomie projectuelle en construction
     •Capacité à s’intégrer dans le groupe, à partager, à participer à son avancement général et à sa cohésion.

    Bibliographie

    •« Cours de relevé d’architecture » R. Danger
     •« Le relevé et la représentation de l’architecture » Jean Paul Saint Aubin
     •« Bâtir, Habiter, penser », Martin Heidegger
     •« Penser l’architecture » – p. Zumthor
     •«  Habiter, ville et architecture » Jacques Lucan
     •« Vers une architecture » Le Corbusier ( et ses autres ouvrages)
     •« Les pierres sauvages » Fernand Pouillon
     •« Imaginer l’évidence » – A. Siza ( et ses autres ouvrages)
     •« L’architecture naturelle » Kenzo Kuma
     •« Logements avec architecte » Yves Lion
     •« La désobéissance de l’architecte » Renzo Piano
     •« Concevoir l’habitat », Jan Krebs
     •« La conception Bioclimatique : des maisons confortables et économes » Jean Pierre Olivia
     •« Floorplan manual housing » – ed. Birkhauser
     •« Choisir l’habitat partagé » – a. Poullain
     •« Voir écrire » – c. De portzamparc et p. Sollers
     •« Intranquillité théorique et stratégie du projet » – r. Moneo
     •« Vers la sobriété heureuse » – p. Rabhi (et ses autres ouvrages)
     •« Attitudes » – N. Michelin (et ses autres ouvrages)
     •« Faire la ville autrement » entretien avec Patrick Bouchain et Philippe Chiambaretta
     •« Moins avec moins » P. Madec (et ses autres ouvrages)
     •« Construire l’architecture – du matériau brut à l’édifice – A. Deplazes
     •« L’architecture écologique » – D. Gauzin Müller
     •« L’habitat social d’aujourd’hui » – D. Gauzin Müller
     •« Traité de construction durable » – d. Bernstein
     •« La réhabilitation des bâtiments » – p. Joffroy
     •« Refined earth construction et design with rammed earth » Martin Rauch
     •“ La construction en Paille” Luc Foissac
     •« La beauté du seuil » Philippe Bonnin
     •« Bureaux => logements » Atelier Canal (Patrick Rubin)
     •« Vers une architecture durable » Glenn Murcutt
     •« Construire réversible » Patrick Rubin
     •« Espaces de liberté », Conférence de Sophie Delhaye
     •« Pas de deux » saison 2022/2023, conférence de Sophie Delhaye et Jacques Lucan
     •« Construire en bois » Thomas Herzog
     •« Pas de toit sans toi » Patrick Bouchain (et ses autres ouvrages)
     •« Interview de Patrick Rubin sur la réversibilité des espaces et le savoir-faire »
     •« Vers un nouveau vernaculaire » de Dominique Gauzin Muller
     •« Une diagonal, conversation avec Patrick Bouchain », Nicolas Delon et Julien Choppin
     •Conférence de Gilles Pérraudin sur la pierre massive ( cité de l’architecture et du patrimoine)
     •Conférence de Lacaton et Vassal « habiter, plaisir et luxe pour tous »
     •Conférence de Jean Marc Weill « Ré-utiliser pour transformer, l’imprécision comme méthode »
     •Revue d’A, Séquences bois, EXE, Ecologik
     •Conférences frugalité heureuse et créative et lettres topophiles

  • C - CCA-P705 Architecture navaleCCA
    Responsable
    Objectifs pédagogiques

    Approfondir la méthodologie du projet en s’appuyant sur un programme technique et architectural complexe : celle d´un navire.

    Mode d'évaluation

    L’évaluation portera sur l’ensemble de la production de chaque étudiant tout au long du semestre Rendu final 30%

    Travaux requis

    Les étudiants apprendront ici l’architecture du navire dans une approche globale, à l’occasion d’un projet qu’ils devront élaborer à partir du programme qui leur sera proposé.

  • C - CCA-P710 Projet urbain et villes européennesCCA
    Responsable
    Coresponsable
    Objectifs pédagogiques

    THEMATIQUE GENERALE : Domaine CCA – Concevoir et Construire l’architecture
    P 710 –  Projets urbain et villes européennes :  Vers une architecture numérique et écologique

    A la suite de l’enseignement de licence et de l’apprentissage des bases de la conception du projet d’architecture , cet enseignement de Master 1 – P 710 – initie les étudiants aux problématiques contemporaines de la conception et construction du projet d’architecture d’aujourd’hui suivant 2 thématiques récurrentes :
    1. La transition numérique 2. La transition énergétique

    A partir des savoirs faires déjà acquis précédemment, maquette papier , volumétrie , plans, dessins de façades – Les étudiants seront amenés à faire évoluer leur pratique du projet par l’utilisation de nouveaux outils de fabrication et d’évaluation :  De la maquette classique à la maquette numérique . Du dessin d’architecture classique à la modélisation numérique et à l’évaluation du modèle .

    L’enseignement aura aussi pour objectif de diriger les étudiants vers des nouvelles techniques de la conception
     • La modélisation paramétrique pour explorer les variations du projet.
     • La construction de la maquette BIM pour la gestion du projet
     • La production d’environnement virtuel pour la présentation du projet.
    Les connaissances techniques sur l’architecture concernant la thermique du
    bâtiment et la production d’énergie du bâtiment

    Pour ce groupe de projet P710 des passerelles pourront s’établir avec le séminaire SAPI afin d’initier un questionnement de recherche sur une situation concrète et d’une façon plus générale avec le laboratoire MAAC et ses enseignants.

    Mode d'évaluation

    Rendus par phases suivant planning communiqué par l’équipe enseignante avec justification orale et présentation des méthodes d’analyse et de conception et corrections collectives :

    Rendus bi hebdomadaire par phases suivant avancement aux échelles appropriées et publication sur une plateforme WEB

    Evaluation sur 3 niveaux :
    – Processus et démarches de conception.
    – Dessins , modélisations , construction et évaluation du projet proposé . – Représentation et argumentation du projet

    Travaux requis

    De la maquette classique à la maquette numérique .
    Du dessin d’architecture classique à la modélisation numérique et à l’évaluation du modèle .

    A partir de ce principe et sur une base hebdomadaire les étudiants apprendront de nouvelles Techniques de conception et de représentation et devront en rendre compte dans les différentes étapes du projet.
    L’évolution de leur projet sera publiée sur une plateforme WEB fournie par l’équipe enseignante.

    L’étudiant sera encadré dans sa formation aux outils, mais il est attendu qu’il s’organise pour pratiquer les outils de façon régulière dès le début de l’atelier

    Utilisation des outils numériques de conception, d’évaluation et de présentation : 

    Dessin, production de maquettes d’études et de maquettes par fabrication numérique, scan de maquette, modélisation paramétrique, modélisation BIM, collaboration via des plateformes numériques.

    Bibliographie

    Bibliographie fournie aux étudiants avec le planning des rendus

  • D - MTP-P707 Paysage/S architecture et aléas naturels : territoires du littoralMTP
    Responsable
    Objectifs pédagogiques

    Selon le 6e rapport du GIEC publié en février 2022 la hausse du niveau des mers pourrait atteindre 60 cm à 1,10 mètre d’ici 2100. Cette élévation du niveau des mers augmente la fréquence et l’impact des tempêtes et des submersions marines.

    Or aujourd’hui, 60% de la population mondiale vit à moins de 60km du rivage. En France métropolitaine qui compte 5 500 km de côte, 1 français sur 8 habite dans une commune littorale soit presque 8 millions d’habitants. Ce chiffre devrait augmenter, selon l’INSEE, de 50% d’ici 2040.
    Cette urbanisation croissante renforce l’artificialisation des rivages qui perdent de plus en plus leur rôle de tampon entre terre et mer.

    Cette contradiction entre attraction du littoral et augmentation des risques se retrouve partout dans le monde ce qui amène de nombreux architectes à réfléchir à des mesures d’adaptation en repensant l’habitabilité ou le mode d’habiter des territoires littoraux.

    Nous savons que l’adaptation se met en place de manière plus efficace lorsque le processus de projet inclut les communautés concernées et prend en compte leurs valeurs socioculturelles. Ainsi la question de l’adaptation à l’élévation du niveau de la mer ne se limite pas à des mesures techniques telles que la protection du littoral (digues …), la relocalisation d’enjeux, ou la construction de maisons sur pilotis. Mais elle nous invite à RÉFLÉCHIR AUX LITTORAUX QUE NOUS SOUHAITONS POUR DEMAIN.

    Durant ce semestre, nous travaillerons sur un territoire donné, en échange avec des acteurs locaux. L’objectif sera d’élaborer des proposition de projet qui devront permettre à ce territoire d’évoluer dans une posture d’adaptation aux aléas naturels et vers des modes de vie durables.

    C’est un travail prospectif que nous menons mais nous le faisons avec des partenaires locaux avec qui nous dialoguons durant tout le semestre. Nous sommes donc dans le cadre d’une ‘commande’, ce qui va vous permettre de comprendre comment l’architecte doit prendre en considération des demandes et problématiques de court terme mais aussi s’en extraire afin de voir plus loin, de décaler le regard pour dépasser la réponse au cas par cas et arriver à des propositions de projet qui aient une dimension générique.

    Ce travail s’articule donc bien sûr au croisement d’approches multiples que sont : la question de l’identité d’un territoire et des personnes, les politiques de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique, les problématiques de patrimoine et de conservation mais aussi l’approche technique, géographique, économique et juridique. Les croisements avec vos sujets de séminaires sont plus que bienvenus pour alimenter cette réflexion.

    Mode d'évaluation

    Le semestre est ponctué par plusieurs rendus intermédiaires auxquels sont invités nos partenaires afin d’apporter leur regard et un savoir spécifique sur les sujets abordés dans vos projets. Nous invitons également à ces rendus les enseignants de séminaire disponibles afin de croiser nos approches.
    Un voyage sur le site est organisé le 17 et 18 octobre afin d’arpenter ce territoire pour en avoir une reconnaissance sensible, de collecter des données et de rencontrer nos partenaires et des acteurs locaux.
    Le travail commence par l’élaboration de stratégies d’intervention par l’ensemble du groupe (travail collectif). Ce travail collectif fait émerger plusieurs stratégies de projets.
    Chaque stratégie de projet est prise en charge par un groupe différent de 2 étudiants. La conception du projet passe par un travail à l’échelle architecturale d’un cas d’étude puis par un travail à l’échelle élargie du grand paysage.
    Le rendu de fin de semestre présente les travaux réalisés en terme de stratégie et le cas d’étude développé.
    L’évaluation comprend une note du rendu final et une note de participation et implication durant le semestre (travail continu).

    Travaux requis

    L’équipe enseignante est pluridisciplinaire, architecte / paysagiste.

    L’équipe est constituée des enseignants suivants :
    Séverine Roussel, architecte MFC TPCAU
    Solène Leray, paysagiste spécialisée sur la question de l’eau, doctorante LAVUE – ENSAPLV

    Les séances sont hebdomadaires (le vendredi) et l’atelier est organisé sous forme de séances d’échanges/débats entre les étudiants eux-mêmes et les enseignants à partir de vos avancements de projet. Nous tenons beaucoup à ce que les séances hebdomadaires soient un moment d’émulation, d’échanges et de débats plutôt qu’un temps de ‘correction’. Des temps spécifiques de type Cours sont prévus et émaillent le semestre pour permettre l’approfondissement de certains sujets.
    L’atelier est aussi pensé comme une initiation aux rendus de concours d’architecture. C’est pourquoi l’accent est mis sur la cohérence entre pensée du projet et expression de celui-ci pour aboutir à un projet faisant preuve d’une réelle capacité de proposition argumentée. L’idée étant d’arriver à une expression convaincante du projet pour un public extérieur.

  • D - MTP-P713 Apprendre de la ville des petits riens. La réparation comme mode d’actionMTP
    Responsable
    Objectifs pédagogiques

    Cet enseignement de projet propose de questionner le devenir d’un territoire post-industriel : le bassin minier du Nord Pas de Calais. Depuis près de trois décennies, ce territoire peine à trouver une nouvelle attractivité …

    La situation de décroissance (désuétude, abandon, émigration, investissements rares, pauvreté, …) permet d’apprendre à réfléchir sur la posture d’un architecte face à une crise qui dure : comment trouver des opportunités dans l’adversité ? comment faire le plus avec le moins ? comment ne pas démolir mais apprendre à réparer ? Comment intégrer les marges et les exclus ?

    Face à cet enjeu, nous proposons de construire des situations de projet en s’appuyant sur ce qui est souvent ‘invisible’ dans les plans urbains en engageant une démarche de projet fondée sur un important travail de terrain.

    Mode d'évaluation

    Chaque étudiant.e devra développer une démarche où une importance est donnée à : 
    – l’autonomie (capacité à énoncer et prendre en charge un enjeu urbain) 
    – la rigueur (capacité à structurer une démarche de projet)
    – au partage (capacité à rendre lisible et à transmettre un projet). 

    Si l’évaluation porte principalement sur le contrôle continu, elle inclut aussi les productions attendues à chaque étape : le projet comme démarche (75% en contrôle continu) et le projet comme réponse (25 % pour les rendus d’étapes et final).

    Ce suivi exige une présence obligatoire aux séances hebdomadaires de sorte à permettre un accompagnement personnalisé de la progression de chaque projet et d’en assurer la qualité à chacune des étapes.

    Travaux requis

    DÉROULEMENT SEMESTRIEL
    Le semestre s’organise autour d‘une session intensive à Lens, inscrite au coeur de trois temps :
    1- UN AVANT, octobre : se préparer par groupe au travail de terrain et à la rencontre d’acteurs locaux, en prenant connaissance du bassin minier à partir d’une documentation existante et en produisant des documents de base pour le travail in situ (cartographie, identification sites, …) ;
    2- UN PENDANT, micro-workshop dans le bassin minier du 7 au 11 novembre 2025 : faire un travail de terrain en groupe bi-nationaux ;
    3- UN APRÈS, novembre à janvier : valorisation de la production de terrain en développant des projets architecturaux et urbains.

    PARTENARIATS
    L’organisation de rencontres avec des acteurs locaux sera établie dans le premier temps de l’atelier.
    La participation de deux Collège d’Architecture Indiens (BVCOA Mumbai et CAT Trivandrum) est programmée pour la session intensive dans le bassin minier pour engager un travail en groupes franco-indiens.

    LANGUES
    Le cours est dispensé en français. Toutefois l’espagnol, l’anglais et l’italien peuvent être utilisés.

    Bibliographie

    REVUES :
    – « Le Bassin minier du Nord-Pas de calais : l’héritage comme ressource », Revue D’Architecture, numéro dirigé par Catherine BRETRAM, Virginie LAPIERRE, Lucas MONSAINGEON, Catherine SEYLER, n°312, 2023.
    –  Marion Fontaine, « Visible/invisible », Techniques et Culture, 65-66 | 2016, 74-91.

    VIDÉO JOURNÉE D’ÉTUDES :
    – Conférence à l’ENSA Paris Belleville en 2023 : ‘Le bassin minier, l’héritage comme ressource. Bilan et perspectives’.
    https://www.paris-belleville.archi.fr/voir-et-revoir-le-bassin-minier/

    PRESSE LOCALE :
    – Frédéric Pinchon « Une église à vendre sur Leboncoin ! », in La Voix du Nord, 2 mars 2025.
     « https://cartedepresse.fr/une-eglise-a-vendre-sur-leboncoin/

  • E - HMU-P711 L’architecture du logement, perspectives résidentiellesHMU
    Coresponsable
    Objectifs pédagogiques

    L’architecture du logement collectif, perspectives résidentielles

    Ce groupe de projet se propose d’interroger les paradigmes nouveaux qui s’esquissent autour des défis actuels du logement en France à partir d’expérimentations de projet qui, sans méconnaitre les conditions d’une production globalement appauvrie et stéréotypée, en proposent une critique à même d’explorer de nouvelles voies et de formuler des hypothèses en phase avec les aspirations de la société et en prise avec les défis urbains, environnementaux et sociaux contemporains.
    Fondé sur une conscience de la dimension anthropologique de l’espace habité et des grands paradigmes modernes de l’Habitat confrontées aux logiques du tissu urbain, cette approche critique et exploratoire inscrira le projet architectural sur le logement et l’immeuble dans les enjeux résidentiels et les problématiques de développement de la ville contemporaine à l’intérieur de 3 grands attendus :
    -Le rapport entre type, usages et programme
    -Le rapport entre « logique de l’immeuble » et logique du tissu urbain
    -Le rapport entre typologie constructive et typologie distributive

    Mode d'évaluation

    LLa journée d’enseignement est rythmée en 2 grands temps, temps « théorique » le matin (cours, exposés, débats, « grande corrections ») et corrections individuelles l’après-midi.
    Les corrections de projets sont collectives, elles constituent un enseignement, il s’adresse à tous, la présence des étudiants y est obligatoire tout au long de la journée.
    Chaque séquence fait l’objet d’une évaluation et d’une note.
    Le travail est indviduel et en binomes

    Critères d’évaluation : 1-Suivi de l’enseignement, 2- Compréhension des questions architecturales en jeu, 3- Représentation architecturale, 4- Qualité, pertinence, cohérence de développement du projet.

    Travaux requis

    Le sujet concerne l’immeuble collectif.
    Il se structure autour de l’étude d’un corpus relevant de l’histoire du logement moderne et de ses thématiques sous-jacentes d’une part, de l’exploration des questions typologiques nouvelles qui se posent à l’architecture du logement en termes de programme, d’usages et de construction d’autre part.
    Il donne lieu à une approche cumulative de plusieurs séquences conjuguant travaux d’analyse, exercices courts théoriques et exercice long situé de projet.

    SÉQUENCE 1 – Exercice préliminaire 1 – L’espace domestique : « le logement théorique »
    Analyse critique et comparée d’exemples explorant les problématiques architecturales et programmatiques du logement moderne et contemporain à partir desquelles est proposé par l’étudiant un logement théorique proposant une idée « idéale » du logement en tant que programme et en tant que système spatial, puis un principe d’assemblage horizontal et vertical de plusieurs logements, point de départ du travail sur l’immeuble collectif.

    SÉQUENCE 2 (en binome)- le tissu urbain
    Exercice théorique d’investigation de typologies résidentielles caractéristiques d’une situation métropolitaine contemporaine. Cette situation sera susceptible d’être « générique » du tissu urbain de l’aire d’étude dont elle proposera dans un premier temps un développement systématique suivi d’une contextualisation dans le site d’étude.. Elle interrogera la nature concrète des espaces résidentiels, de leur distribution et de leurs typologies en intégrant les formes et les conditions de la densité et de la mixité.

    SÉQUENCE 3 (individuel) – projet situé – l’Immeuble
    Projet d’un ensemble résidentiel situé sur une grande parcelle développant les hypothèses des séquences précédentes sur un site réel caractéristique de cette condition métropolitaine. Ce travail articulera précisément l’échelle du logement, du groupement de logements et de la distribution qui lui est liée, de la parcelle et de ses espaces collectifs, de la construction à partir de l’étude détaillée au 1/20 d’une partie d’édifice significative.

    Les travaux des étudiants seront finalisés aux échelles conventionnelles d’un avant-projet d´architecture (1/500 pour l’échelle du tissu urbain et 1/200 et 1/100, détails au 1 /50 et 1/20; représentations 3D et maquettes, etc.).
    L’approche constructive sera nourrie par des exposés sur un corpus d’œuvres mettant en jeu différentes typologies structurelles et sera renforcée avec l’intervention d’un enseignant du champ STA.

    CET ENSEIGNEMENT S’ADRESSE A DES ETUDIANTS DEJA EXPERIMENTES DANS LA CONCEPTION DU LOGEMENT COLLECTIF
    Le travail est individuel
    Langue d’enseignement : Français

  • E-HMU- P703 Patrimoine(s) et mutationsun écoquartier en réhabilitation/reconversionHMU
    Responsable
    Objectifs pédagogiques

    L’atelier s’inscrit dans la volonté de développer les échanges franco-allemands au sein de l’ENSAPLV.
    Pour l’exercice 2025/2026, l’atelier se situe à Mulhouse, au sein d’un territoire transfrontalier franco-allemand-suisse, en collaboration avec l’ENSA Strasbourg et le KIT (Karlsruhe).
    L’objectif pédagogique est de développer les connaissances et les compétences nécessaires pour intervenir dans des tissus urbains existants. Il s’agit d’analyser, de concevoir et de développer un projet urbain cohérent. L’atelier s’appuie sur les connaissances acquises en licence, notamment en S6, dans le cadre du cours d’initiation au projet urbain.
    L’atelier associe les travaux collectifs et individuels et afin de permettre aux étudiants de développer leur autonomie et leur aptitude au travail collaboratif.

    Mode d'évaluation

    Évaluation sur la base des rendus intermédiaires et final.
    Rendus intermédiaires : 30 % de la note finale.
    Le rendu final compte pour 70 % de la note finale ; la note minimale au rendu final est de 8.

    Travaux requis

    Le travail en atelier aborde les différentes échelles du projet urbain : ville, quartier, îlot, bâti… Ces échelles sont explorées et représentées à l’aide d’une large palette d’outils de conception et de représentation : schémas, plans, coupes, diagrammes, maquettes et perspectives. L’atelier souhaite explorer comment mieux représenter les enjeux et démarches environnementaux, telles que l’eau, la chaleur, l’énergie.

    Bibliographie

    Indiqué lors de la première séance.

Bienvenue sur le nouveau site de l'ENSAPLV

Ce site a été mis en ligne début juillet, l’ensemble des contenus sera accessible d’ici quelques semaines.

En vous remerciant de votre compréhension, nous vous souhaitons une bonne visite !